Il y a quelques années, j’ai rencontré un spécialiste renommé de l’art byzantin en France, Egon Sendler. Il m’a offert son livre, que j’ai précieusement conservée. Bien que je n’aie pas eu la chance d’apprendre directement de lui, j’ai nourri le rêve d’écrire une icône, en utilisant la même technique et le même style que le célèbre André Roublev. Pour moi, c’était une étape essentielle dans mon évolution artistique.
En découvrant l’art de l’icône, j’ai réalisé que tout était différent de ce à quoi j’étais habituée : le style de dessin, la symbolique des couleurs, la perspective inversée, les techniques de peinture, et l’utilisation de matériaux spécifiques comme la tempera à l’œuf, la feuille d’or, le levkas… La peinture d’icônes demande un grand savoir-faire et beaucoup de patience. Les étapes pour créer une icône réussie sont nombreuses et doivent être réalisées avec minutie. C’est aussi le côté théologique de cet art qui m’intéresse particulièrement. De plus, peindre l’invisible ajoute une dimension fascinante à ma pratique artistique.
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