Nature-morte avec les trésors du grenier
950,00 €Fusain sur papier
Je travaille souvent par séries, et ici vous pouvez découvrir quelques-unes d’entre elles :
Chacune de ces séries reflète mon amour pour l’art et mon désir de capturer la beauté ainsi que de raconter des histoires.
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La scène s’ouvre sur une fenêtre d’hiver, où la neige tombe doucement sur les toits d’une ville floue et paisible. À l’intérieur, la lumière froide du jour éclaire un rebord où reposent quelques branches de baies rouges, un « podstakannik » argenté ancien, et un petit ange suspendu tient un cœur dans sa main, comme une offrande silencieuse. Chaque élément est posé avec simplicité, dans une atmosphère feutrée. Le tableau capte un moment suspendu, un entre-deux — entre le dedans et le dehors, entre l’animation de la ville et le calme de l’intime.
Dans ce silence apparent, quelque chose veille. Les baies rouges éclatent comme des souvenirs, le « podstakannik » devient l’écho discret d’un rituel familier, et l’ange, messager suspendu, semble offrir une touche d’âme à la scène. Rien ne bouge, et pourtant tout vit. C’est une fenêtre habitée, où le quotidien devient poésie, et où l’on sent, derrière la vitre, battre le cœur tranquille d’un hiver intérieur.
Les Fenêtres Vivantes – « Soirée d’Hiver »
Dehors, la neige danse sous les lumières de la ville, floutant les contours du monde. Dedans, le rebord de la fenêtre devient un petit théâtre où les objets racontent une histoire silencieuse. Une figurine d’Arlequin, figée dans une posture énigmatique, semble guetter un secret, entourée d’une grenade rouge, de pommes de pin et de quelques boules dorées qui rappellent la douceur des fêtes.
Ici, chaque détail vibre d’une nostalgie lumineuse. Les guirlandes suspendues jettent une lueur discrète sur ce décor intime, où le temps semble suspendu. C’est un instant d’hiver, un moment de chaleur au cœur du froid, une invitation à s’arrêter et à observer ces petites scènes du quotidien qui deviennent, sous un certain regard, de véritables fragments de poésie.
Ce tableau est une allégorie du chemin vers la paix, une quête à la fois intérieure et universelle. À travers une composition symbolique, il illustre la transition de l’ombre à la lumière, du tumulte à la sérénité. Chaque élément — couleurs, textures et formes — représente une étape de cette transformation.
L’harmonie des tons, tantôt doux, tantôt contrastés, évoque les épreuves et les espoirs jalonnant ce parcours. L’équilibre entre mouvement et immobilité invite à une réflexion sur notre propre chemin intérieur, nous rappelant que la paix n’est pas seulement une destination, mais aussi un voyage.
Ce tableau a été peint à l’occasion du Salon des artistes français 2025 au Grand Palais à Paris.